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Artiguelong Maryse

Militante LDH

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Au Poste l'a rencontrée à deux reprises, une première fois à  l’occasion de la journée internationale des  lanceurs d alerte ,un débat avec Pauline Delmas, juriste à la Maison des Lanceurs  et Anthony Caillé, secrétaire général CGT Police.La seconde fois c’était lors d'un débat de soutien à  Julian Assange qui avait suivi la projection du film «Ithaka».

Maryse Artiguelong, c’est un peu la vigie qu’on aimerait voir plus souvent à la proue du navire République, surtout quand le brouillard numérique s’épaissit. Consultante informatique retraitée elle  se coltine les institutions, les textes européens, les conventions obscures et les technologies intrusives  pour défendre, bec et ongles, ce que beaucoup laissent filer sans broncher : nos libertés.

Vice-présidente de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), Maryse ne lâche rien. Elle est aussi l’une des têtes pensantes de l’AEDH, l’Association Européenne pour la Défense des Droits de l’Homme. Son terrain de jeu ? La protection des données personnelles, la lutte contre le fichage à gogo, la traque des surveillances de masse et autres joyeusetés qu’on nous vend au nom de la sécurité.

Elle est sur tous les fronts. Représentante de l’AEDH auprès du Conseil de l’Europe, elle a participé à la modernisation de la Convention 108, ce vieux texte poussiéreux devenu un rempart face à l’appétit insatiable des États pour nos infos les plus intimes. En France, elle co-anime l’Observatoire des libertés et du numérique. Une sorte de vigie civique qui alerte, informe, démonte les discours techno-sécuritaires et documente les dérives.

Maryse, c’est aussi une plume. Elle écrit sur les glissements insidieux du fichage des hôpitaux psychiatriques aux bases de données numériques  et interroge l’histoire de la liberté d’expression à l’aune des GAFAM et autres surveillances algorithmiques. Dans ses écrits ou encore dans des colloques européens, elle fait entendre une voix claire, documentée, engagée. Pas celle qui tremble devant les mots, mais celle qui les politise.

Elle a soutenu de la Ligue algérienne pour les droits de l’Homme quand ils se sont fait rafler, a démonté les arguments de ceux qui voulaient imposer l’appli StopCovid à coups de bons sentiments. Pour elle,  il n’est pas  question d’être contre la technologie mais de la domestiquer au service des droits. Et de rappeler, à chaque occasion, que la société civile a son mot à dire dans la gouvernance numérique.

Alors non, elle ne fait pas de bruit. Pas le genre à faire la une des JT. Mais dans le marigot du tout-sécuritaire, elle est là. Inlassable. Intransigeante. Et ça, c’est précieux. Parce que pendant qu’on scrolle, elle veille. Parce que pendant qu’on abdique, elle s’oppose. Parce que pendant qu’on oublie, elle se souvient de ce que ça coûte, une liberté perdue.

Principales publications

« Du fichage psychiatrique au fichage numérique » article publié sur Cairn.info,

« Une perspective historique sur la liberté d’expression » Coécrit avec Henri Leclerc et publié dans la revue Enjeux numériques des Annales des Mines

« Réseaux sociaux et engagement citoyen »Dans le numéro 178 de la revue Hommes & Libertés de la LDH

En tant qu'invité

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