Simon Rachel
Militante
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Simon Rachel
Rachel Simon, née en 2002 , appartient à une nouvelle génération de militantes engagées dans les luttes écologiques et sociales.
Élevée par une mère CPE puis proviseure adjointe et un beau-père professeur de français tous deux électeurs de Philippe Poutou Rachel grandit avec ses frères dans un foyer où les débats politiques occupent une place prépondérante et où il est naturel de commander un abonnement à L’Huma pour Noël. Elle évoque avec émotion sa grand-mère maternelle, cette institutrice végétarienne qui lui expliquait la composition « dégueulasse » de ses cornflakes, et lui parlait avec passion de Greenpeace et de José Bové.
Très tôt sensibilisée aux enjeux de justice et d’émancipation, elle s’investit dans la désobéissance civile non violente avant de se consacrer à un combat central : le droit à une alimentation saine et durable pour tous.
Cette Rouennaise dit s'être engagée dans l'écologie après avoir été choquée par l'incendie de Lubrizol en septembre 2019.
À partir de 2023, elle devient une figure marquante de Riposte Alimentaire, campagne citoyenne inspirée d’Extinction Rebellion, visant à instaurer une Sécurité sociale de l’alimentation. Ce dispositif, calqué sur le modèle de la santé, garantirait à chaque citoyen un budget mensuel d’environ 150 € pour accéder à des produits bio et locaux, financé collectivement.
Dans ses interventions médiatiques (Reporterre, La Relève et la Peste), elle dénonce la domination des logiques de marché sur les politiques agricoles et plaide pour une transformation structurelle : relier alimentation, climat, santé publique et justice sociale. Elle refuse la logique de charité au profit d’une reprise collective du pouvoir sur nos choix alimentaires.
Elle participe à plusieurs actions spectaculaires : blocages de supermarchés, distributions de repas gratuits, occupations symboliques. Elle défend une désobéissance civile assumée et lucide elle incarne une écologie populaire fondée sur la solidarité, les circuits courts et la non-violence. Par son engagement, elle contribue à faire de l’alimentation un droit fondamental et à rassembler des acteurs divers : agriculteurs, étudiants, soignants, familles autour d’une vision commune de justice sociale et écologique.
Elle est invitée lors de la matinale «France Déter » suite à son action en novembre 2023 où avec une autre militante, Manon, elle a aspergé de peinture orange la façade de l’hôtel de Matignon ce qui lui a valu une condamnation à six mois de prison ferme par le tribunal de Paris, le 23 septembre 2025.Une peine disproportionnée caractérisée par l’État de « dégradation de biens classés en réunion avec violence volontaire sur personnes dépositaires de l'autorité publique»