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Debout, micro ouvert, Au Poste retourne le réel Pour défendre les libertés et nourrir le débat à gauche Média 100% live créé par l'écrivain réalisateur David Dufresne Sans montage ni formatage
Ovidie est autrice et documentariste féministe. Son oeuvre porte une parole engagée questionnant la sexualité hétérosexuelle, le travail du sexe, les féminismes et leurs incarnations, les femmes comme objet de réification. À chaque projet, une intention : « partir d’un fait divers, une expérience banale de l’intime pour susciter une réflexion collective et sociétale ». Elle est l’autrice de La chair est triste hélas (Julliard, 2023), entre manifeste et récit intime, sur sa volonté de renoncer aux relations sexuelles avec les hommes, la réalisatrice de Là où les putains n’existent pas, documentaire sur la prostitution en Suède pour lequel elle reçoit le prix Amnesty International du meilleur documentaire. Elle a réalisé La dialectique du calebute sale, podcast tiré d’une humiliation intime, et écrit la pièce de théatre Les salopes ordinaires (L’onde théâtrale). En 2022, Au Poste la reçoit une première fois, alors qu’elle vient de faire grand bruit avec la sortie de son documentaire Le procès du 36, ausculant la notion de consentement sexuel à travers l’affaire Emily Spanton. En 2014, la jeune femme, touriste canadienne, accuse deux policiers de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de l’avoir violée dans les bureaux du célébrissime 36, quai des Orfèvres. En 2023, Ovidie est lauréate de l’International Emmy Awards pour sa série Des gens bien ordinaires. En 2024, Au Poste a le plaisir de recevoir Ovidie une seconde fois, à l’occasion de la parution d’un livre, Assise, debout, couchée (JC Lattès 2024), un essai unissant ses deux passions, les chiens et le féminisme, et de la sortie de J’ai tiré sur Andy Warhol – “Scum Manifesto”. Le documentaire part à la recherche des traces de Valérie Solanas, la plus misandre des (non)féministes, à l’origine du brûlot le plus violent contre les hommes, le Scum Manifesto. Une vie de douleur et d’aliénation, aboutissant à une oeuvre anarcho-révolutionnaire terrible et délirante à la fois.