Dufour Alma
Députée
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On l’a qualifiée d’« ennemie n°1 d’Amazon ». Elle fut chargée de campagne des Amis de la Terre contre la surconsommation. Elle a "osé "venir critiquer Amazon sur une plateforme détenue par Jeff Bezos un entretien fourni avec la députée présente Au Poste.
Alma Dufour, née le 06 mai 1990 à Auch, est aujourd'hui députée de la 4circonscription de la Seine-Maritime .
Elle est entrée en fonction en juillet 2024 et en est à son deuxième mandat elle siège avec le groupe La France insoumise - NFP (LFI-NFP), Actuellement elle est membre de la Commission de la défense nationale et des forces armées.
Alma Dufour a grandi au rythme des mobilisations. Adolescente pendant le CPE, étudiante durant les premières grandes marches climat, elle a vu le monde basculer et a décidé de ne pas rester spectatrice. À 20 ans, elle entre à Friends of the Earth Europe, à Bruxelles. Puis ce sera Notre Affaire à Tous, un recours en justice contre l’État pour inaction climatique. Très vite, Alma comprend que les grandes causes ont besoin de structures, mais aussi d’histoires. Alors elle raconte, elle incarne, elle met en mouvement.
En 2019, elle devient porte-parole de Alternatiba et d’ANV-COP21. Désobéissance civile, actions de blocage, interpellations de Total ou d’Amazon : elle est de celles et ceux qui ne séparent pas l’analyse systémique de la rage de terrain. Elle dénonce les zones d’ombres de la loi Climat, participe à la coordination des soulèvements écologistes, et n’hésite pas à affronter les logiques de croissance verte portées par les technocrates de Bercy.
Militante, Alma sait que les luttes ont besoin d’alliés dans les lieux de pouvoir. En 2022, elle rejoint la NUPES, puis l’Assemblée nationale comme députée LFI de Seine-Maritime. À 32 ans, elle devient une voix ferme contre les lobbies industriels. Sur le terrain, elle dénonce la casse sociale orchestrée au nom de la transition énergétique.
À Paris, elle questionne le double discours du gouvernement sur l’écologie. Pour elle, la fin du monde et la fin du mois sont les deux faces d’un même mensonge.
Mais il ne faut pas s’y tromper sous le verbe combatif, il y a une pensée. elle est une écologiste de rupture, pas de renoncement. Elle ne croit ni aux compromis mous, ni aux symboles vides. À ses yeux, les petits gestes ne suffisent pas. Ce qu’il faut, c’est changer de cap. Rompre avec le capitalisme fossile, relocaliser les productions, construire une démocratie écologique. Elle parle de bifurcation, pas de transition.
Dans les commissions comme dans les ZAD, elle tient la même ligne : donner corps à un avenir vivable. C’est une écologie de combat, mais aussi une écologie de la joie. Celle des luttes collectives, des territoires qui se défendent, des solidarités qui résistent.
Alma Dufour ne cloisonne pas les luttes. Écologie, justice sociale, féminisme, droits LGBTQIA+ : tout est lié. Dans les rues comme à l’Assemblée, elle défend une vision du monde où personne ne reste sur le bord. L’écologie qu’elle porte n’est pas verte et lisse, mais profondément intersectionnelle. Car elle sait que ce sont toujours les mêmes qu’on sacrifie les précaires, les racisé·es, les minorités sexuelles et de genre.