Bigot Laurent
Haut fonctionnaire
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Laurent Bigot est un haut fonctionnaire et diplomate français né en 1965. Ancien élève de Sciences Po Bordeaux, il intègre l’École nationale d’administration (ENA) au sein de la promotion Jean Monnet (1990-1992). Sa carrière débute au ministère de l’Intérieur en qualité d’administrateur civil, avant d’évoluer vers des fonctions de sous-préfet, notamment dans l’Orne et en Charente.
Fin connaisseur de l’Afrique de l’Ouest, il intègre le ministère des Affaires étrangères et y occupe des postes diplomatiques sensibles : conseiller politique à l’ambassade de France en Côte d’Ivoire durant la crise des années 2000, puis sous-directeur de l’Afrique occidentale. Son expérience l’amène à analyser de près les dynamiques de pouvoir, la gouvernance et les transitions démocratiques sur le continent.
Par décret du Président de la République en date du 5 juillet 2008, il est mis fin, sur sa demande, aux fonctions de directeur de cabinet du préfet de la région Martinique, préfet de la Martinique, exercées par M. Laurent Bigot, conseiller des affaires étrangères détaché en qualité de sous-préfet. Il sera réintégré dans son corps d'origine.
Sa carrière connaît un tournant en 2013 : après une intervention publique jugée trop critique sur le régime burkinabè de Blaise Compaoré, il est sanctionné et écarté de la diplomatie active.
Il avait alors alerté sur la fragilité du pouvoir et sur le risque d’explosion populaire, prédiction qui se vérifiera en 2014 lors de l’insurrection burkinabè. Cet épisode a suscité un débat sur la liberté d’expression des hauts fonctionnaires et sur la lucidité de l’analyse diplomatique française en Afrique.
Depuis, Laurent Bigot s’est reconverti comme consultant indépendant, intervenant en prévention des crises, gouvernance et diplomatie. Il enseigne et donne des conférences, défendant une approche plus critique et plus respectueuse des aspirations démocratiques des sociétés africaines. Réputé pour sa parole libre et sans langue de bois, il est régulièrement invité par les médias et les cercles académiques pour décrypter les enjeux géopolitiques africains.
Laurent Bigot a participé à « Au Poste » dans le cadre de la 8ᵉ édition des Rencontres Annuelles des Lanceurs d’Alerte à La Plaine Saint-Denis. Cette émission spéciale donnait la parole à des personnalités venues témoigner de leur engagement pour la transparence, la liberté d’expression et la dénonciation des dérives du pouvoir.
On y a retrouvé Fanta Kébé, ex-policière devenue journaliste et Agnès Naudin, ex-capitaine de police pour dialogue édifiant, sous la houlette de Mathieu Molard de StreetPress
Lors de cette intervention, il a partagé son expérience personnelle de « l’alerte » : il a expliqué les conséquences de sa prise de parole contre le régime burkinabè et les difficultés rencontrées au sein de l’administration française. Il y a également défendu la nécessité d’un État capable d’entendre ses diplomates quand ils alertent sur les risques d’instabilité ou les dérives autoritaires, soulignant l’importance de la protection des lanceurs d’alerte dans la fonction publique.