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Se tenir droit (et de gauche) avec Edwy Plenel

Se tenir droit (et de gauche) avec Edwy Plenel

Que faire de sa jeunesse, y être fidèle protège-t-il de tout ? Et s'il faut tenir bon, et se tenir droit, avec l'inquiétude, chevillée au corps, comme antichambre de l'espérance, comment faire ? A l'heure où la marée brune gronde, où le vieux monde (Attal, Macron) se costume en jeune monde (les mêmes), Plenel fait le point.

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Série
Invité(s)
Plenel Edwy
Durée
Date
10/01/24
  • Politique
  • Saison 07
  • Histoire

Avec son recueil de portraits «Se tenir droit» (Le Seuil), Edwy Plenel esquisse son panthéon de femmes et d'hommes qui l'ont toujours guidé, ses compagnons et compagnonnes de route, ses obsessions, et ses permanences. Il y a Edouard Glissant, il y a Zola, Einaudi, l'historien du dimanche qui traqua le Papon des massacres, il y Daniel Bensaïd, l'ami de la LCR, Maspéro, l'ami des belles pages, Rosa Luxembourg, qui en écrivit tant. Le journaliste est avec nous pour en causer. Et la palabre, comme il l'a désignée, nous a transportés dans ces déambulations de la pensée qu'Au Poste affectionne tant.

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La causerie en quelques mots :

Assemblant des textes publiés sur une trentaine d’années, Edwy Plenel vient nous livrer “une sorte d’autoportrait, qui épouse mon cheminement de vie, des Antilles à l’Algérie avec le décolonialisme, mon rapport à la vérité, au journalisme”.

Au gré des pages, le journaliste livre ses sésames pour retrouver l’espoir, réhausser la politique - une politique “sensible”, pas “sociale” dit-il. La beauté, la bonté. “Je pense qu’il y a beaucoup de laideur et de méchanceté autour de nous” argue-t-il, avant de prendre l’exemple d’un discours de Sarkozy, dans lequel ce dernier déclarait “il ne faut pas se laisser impressionner par la dictature des bons sentiments”, autrement dit, ajoute Plenel, qu’il nous faudrait accepter “la dégueulasserie, la vilenie, la bassesse”. “J’ai souvent l’émotion qui affleure” assume Plenel, qui loin de s’en défausser, partage les mots de son ami, le poète palestinien Elias Sanbar “les vrais combattants sont ceux qui avancent à decouvert, qui ne se mettent pas mille carapaces”.

Prenant l’image de la randonnée, il décrit la politique comme devant être “l’idée d’une élévation, d’une hauteur, d’une espérance” partage Plenel, pour qui “nous avons un grave problème de traduction politique”.

Plenel rappelle les mots de Camus “l’homme révolté est d’abord l’homme qui dit non.” Racontant comment il relie ce “non” à son histoire familiale, à Médiapart, il déclare que “l’on a tous rendez-vous avec ce “non”.

Il dénonce le campisme atlantiste, qui ne reconnait de droit universel qu’à certains peuples. Il dénonce également l’héritage mitterrandiste, “cette citadelle à faire sauter”, qui construit la vie politique autour des élections. Déplorant le temps perdu dans cette “course des petits chevaux”, celui qui sonne le tocsin depuis longtemps sur le danger d’un retour de l'extrême droite au pouvoir en France, rappelle qu’en face, “ils se sont rassemblés, ils ont des militants, des formations, des intellectuels. Ils sont en embuscade depuis longtemps. S’ils reviennent si forts, c’est que d'autres leur font la courte échelle.”

Face à Péguy, parlant de “ce monde qui ne croit à rien, pas même à lui, et ne pense qu’à accumuler”, Plenel croit au “spirituel de l’engagement, du au-delà de soi-même”. Lui qui répète souvent “Dieu sait”, ajoute ‘peut-être faudrait-il le conjuguer à pluriel : Dieu savent”.

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