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L’urgence climatique vue des quartiers populaires

L’urgence climatique vue des quartiers populaires

Rania Daki, porte-parole Justice climatique de Ghettup, vient exposer les vécus et les plans d'action de la jeunesse engagée pour une écologie résolument populaire, antiraciste et anticoloniale.

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Série
ÉcoloScope
Invité(s)
Daki Rania
Durée
Date
26/02/25
  • Environnement
  • Banlieue
  • Ecologie
  • Extrême-droite
  • Ghettup
  • Logement
  • Quartiers populaires
  • Verdragon
  • Saison 09

Saint-Denis, Gennevilliers, Aubervilliers… Dans ces quartiers populaires, l’écologie n’a rien d’un concept abstrait. Pollution omniprésente, accès limité aux espaces verts, nourriture saine inaccessible, relégation des habitants sous couvert d’aménagement urbain : c’est une lutte du quotidien. Rania Daki, porte-parole de Ghett’up, détaille les conclusions du rapport Injustice climatique, fruit d’un travail de terrain inédit. Son constat est sans appel : on parle de transition écologique, mais pour qui ? Alors que les quartiers subissent déjà de plein fouet les conséquences environnementales et sociales d’un système inégalitaire, la justice climatique devient un combat de classe et de territoire.

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La causerie en quelques mots

« Ici, on ne parle pas d’écologie, on survit ». Rania Daki plante immédiatement le décor. Dans les quartiers populaires, l’environnement n’est pas une question théorique mais une réalité brutale et quotidiennePollution, bruit, îlots de chaleur, alimentation ultra-transformée, logements insalubres : chaque aspect du quotidien est marqué par l’injustice climatique.

Un urbanisme du mépris

Les infrastructures écologiques sont réservées aux centres-villes, tandis que les quartiers populaires se voient imposer des projets toxiques :

Et quand les rénovations arrivent, c’est au profit de la gentrificationLes habitants historiques sont poussés dehors : les immeubles démolis, les loyers augmentés, les commerces de proximité remplacés par des enseignes inaccessibles.

Une écologie pensée sans les classes populaires

Le rapport Injustice climatique déconstruit un mythe : celui d’une écologie universelle et accessible à tous. En réalité, elle est pensée par et pour une classe favorisée, qui peut se permettre d’acheter bio, de vivre près d’un parc et de choisir son mode de transport.

Dans les quartiers populaires, le choix n’existe pas :

Les habitants des quartiers populaires sont déjà des écolos involontaires : on recycle, on répare, on évite le gaspillage… mais pas par conscience écologique, par nécessité économique.

Racisme environnemental et écologie décoloniale

Pourquoi cette relégation des quartiers populaires ? Parce que les populations qui y vivent sont perçues comme indésirables. Le rapport établit un parallèle entre les injustices climatiques en France et celles subies par les anciennes colonies.

Ce mépris institutionnel s’accompagne d’une invisibilisation médiatique : quand les jeunes de quartiers se mobilisent pour l’écologie, personne n’en parle. Pire, ils sont pointés du doigt lorsqu’ils ne participent pas aux grandes marches pour le climat.

Comment agir ? Une stratégie en quatre axes

Ghett’up ne se contente pas d’un constat, l’association propose des solutions :

  1. Action institutionnelle : interpeller les pouvoirs publics, exiger des lois contre la ségrégation environnementale.
  2. Mobilisation collective : créer des alliances entre luttes écologiques et luttes sociales.
  3. Engagement citoyen : rendre visibles les discriminations environnementales.
  4. Actions individuelles : sensibiliser, donner aux habitants des outils pour faire valoir leurs droits.

Pourquoi parle-t-on d’injustice climatique et pas juste d’écologie ?

Parce que l’écologie, dans sa version actuelle, ne prend pas en compte les inégalités sociales et raciales. L’injustice climatique montre que certains subissent les effets du réchauffement plus que d’autres et qu’ils sont exclus des solutions.

Comment les quartiers populaires peuvent-ils s’engager dans la lutte écologique ?

L’enjeu est d’intégrer leurs réalités et leurs besoins dans les combats écologiques. Créer des infrastructures, rendre l’alimentation saine accessible, lutter contre l’accaparement des terres et contre la gentrification, ce sont des luttes écologiques.

Peut-on vraiment changer les choses à l’échelle locale ?

Oui, et Ghett’up le prouve en menant des actions concrètes : ateliers de sensibilisation, plaidoyers politiques, soutien aux mobilisations locales… L’écologie populaire existe déjà, il faut lui donner plus d’espace.

--Cet article est le fruit d'un travail humain, d'une retranscription automatique de l'émission par notre AuBotPoste revue et corrigée par la rédaction.

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