
Gabriel Attal : ange et démon. avec Bérengère Bonte
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- 10/12/25
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La « Boîte Noire » fait sa rentrée politique. Pour ce troisième numéro de cette saison, on va en effet revenir aux coulisses de la politique et à la manière dont les journalistes dépeignent dans leurs articles et leurs livres ces derniers.
Je vais ainsi avoir le plaisir de recevoir Bérengère Bonte, ancienne directrice adjointe de la rédaction d’Europe 1 (avant le contrôle de la station par Bolloré), qui s’essaye désormais aux podcasts, et autrice de plusieurs ouvrages sur des responsables politiques. Et cette journaliste chevronnée sait qu’il faut (parfois) beaucoup de patience pour écrire une « bio politique ». Celle qui s’était déjà essayé à l’exercice (notamment Édouard Philippe et Elisabeth Borne, on en reparlera dans l’émission), en a eu de la patience pour écrire L’Ange exterminateur (L’Archipel, octobre 2025) consacré à Gabriel Attal, fugace premier ministre d’Emmanuel Macron entre janvier et juin 2024.Pendant dix-huit mois d’enquête, l’enquêtrice politique a essayé d’ouvrir toutes les portes pour percer les mystères de Gabriel Nissim Attal de Couriss (son nom complet) et a fini par entrer dans cet « autre monde » où l’ « on devient premier ministre à 34 ans, et présidentiable à 36 ans ». Histoire familiale, vie privée, ambitions cachées, décryptage de son entourage, relations avec Emmanuel Macron… Tout y passe pour tenter d’en savoir plus sur « beau gosse poli » qui plait « aux mamies », mais qui cache surtout un « ambitieux à l’idéologie changeante » et « qui s’entoure de brutaux aux méthodes décriés ». À la lecture du livre de Bonte, on en apprend davantage sur ceux que Macron dénomme en privé les « sales types » – certains se retrouvent ainsi à traîner avec la bande d’Alexandre Benalla – ou sur le « couple politique » qu’il a formé avec Stéphane Séjourné, un des piliers du macronisme.
Finalement, Bérengère Bonte a attendu un an avant de décrocher un premier entretien avec Gabriel Attal, d’autres suivront (huit heures en tout), mais cet exercice se révèlera « d’une transparence fluctuante ». L’occasion pour moi d’interroger Bonte sur l’évolution du journalisme politique et de la politique… notamment sous la macronie et à l’heure des oligarques propriétaires de médias.
Marc Endeweld.Pour me suivre, ma newsletter : marcendeweld.substack.com