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Avant que les flammes ne s'éteignent. Avec son réal Mehdi Fikri

Avant que les flammes ne s'éteignent. Avec son réal Mehdi Fikri

Suite à la mort de son petit frère lors d’une interpellation de police, cité des Ecrivains, quelque part vers Strabourg Cité, Malika (Camilia Jordana, aux réminiscences assatraoeriennes) se lance dans un combat médiatico-judiciaire afin qu’un procès ait lieu.

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Série
Invité(s)
Fikri Mehdi
Durée
Date
13/11/23
  • Cinéma
  • Quartiers populaires
  • Saison 06
  • Immigration

Mais sa quête de vérité fracasse l’équilibre de sa famille, dont Sofiane Zermani (lumineux) ou Sofian Khammes (fidèle à lui-même). Dans les parages rôde Samir Guesmi, favorablement connu de nos services (il est déjà venu Au Poste), en vieux sage revenu de tout des luttes des quartiers. Un film dont AuPoste est fier d'être partenaire.Dix ans durant, le réalisateur Mehdi Fikri écrivait pour l'Humanité. Depuis, Fikri a fait le grand saut: à l'assaut du grand écran. En quoi la fiction est plus pertinente que la réalité pour raconter la réalité? Comment, dans un genre balisé (le-film-de-banlieue), on arrive (comme il y parvient) à déjouer pièges et chausse-trappes? On a causé cinéma, technique, souffle intimiste, banlieue et CNC. Enjoué!

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Il est arrivé tout sourire, avec des pains au chocolat. « On sait vivre chez les Fikri ! » a-t-il lancé, amusé. A deux jours de la sortie de son premier film “Avant que les flammes ne s’éteignent”, l’enthousiasme et l’émotion sont palpables dans le rire constant du réalisateur. « C’est un film qui raconte le combat d’une femme qui doit choisir entre faire son deuil et mener un combat politique après la mort de son frère entre les mains de police. » Racontant l’organisation politique au sein d’une famille puis dans un quartier, le film est à la fois « un film de banlieue », « un drame familial » et « un film politique. »

« Il m’a semblé absolument nécessaire de faire une famille fictionnelle pour pouvoir aller au fond des choses » explique Mehdi Fikri, pour « ramener du sensible, quelque chose qui n’est pas du pur intellectuel, une émotion singulière qui vient du parcours des personnages », et qui puisse bouleverser un public très éloigné de ces réalités.

Journaliste devenu réalisateur, il déploie son admiration pour Lee, Loach, Tarkovsky, Peele, et confie la foi qu’il faut pour porter un film « c’est quand même un peu spirituel, surtout quand on n’a pas de privilège de classe, de se dire “oui je vais oser aller voir des acteurs et leur dire “on va faire ça”. Il y a un drive intérieur qui est plus existentiel qu’autre chose. »

« Je veux faire une place dans le roman national à ces familles-là » dit le réalisateur. Luttant contre l’essentialisation des populations racisées, il déplore le fait que « dans les représentations médiatiques et culturelles, nous, personnages racisés, sommes souvent des personnages de tragédie, c’est-à-dire qu’on est valorisés, même érotisés dans notre impuissance totale, dans notre incapacité à agir. » A ceux qui voudraient l’identifier comme « cinéaste des banlieues », il répond que cette étiquette est surtout limitante et dépolitisante, « empêchant une vision globale d’unité ».

Rassuré de voir, lors des avant premières, un public non pas « plombé » mais galvanisé par l’espoir, Fikri conclut « en ces périodes de fond de l’air apocalyptique et dépressif, où on est un peu tous ramenés à notre impuissance politique, on a vraiment voulu faire un film qui montre que dans toutes les crises, mêmes les plus noires et les plus profondes, il y a des parcours d'émancipation qui sont possibles, il y a des solutions, de la lumière. »

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