
Aux rencontres annuelles des lanceurs d'alertes
Choses vues aux 8emes rencontres des Lanceurs d'Alerte
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- 19/11/23
Au détour d’un couloir, nous croisons Monique Pinçon-Charlot, énergique comme à son habitude, ou Voltuan (l'homme-pancarte) poète, comme à la sienne. Au rez-de-jardin, une librairie, en face de la cantine bio et locale, abritée sous un chapiteau. Daniel Ibanez, cofondateur et organisateur des Rencontres, lance au tchat, souriant « Il faut absolument venir rencontrer ces gens ordinaires, et vous en sortirez encore plus extraordinaires. »
Au fil des étages, l’amphithéâtre, l’auditorium et la salle panoramique voient se succéder projections et débats. Le premier auquel Au Poste assiste concerne la police, avec Agnès Naudin, ex-capitaine de Police, Fanta Kebe, ex-policière et Laurent Bigot, ex-sous préfet. Lorsque le débat prend fin, nous découvrons les stands des six associations invitées. Parmi elles, le Conseil de Résistance d’Hier et d’Aujourd’hui (CRHA).
Une banderole affiche un visage familier : celui de Julian Assange, dont le comité de soutien s’est mobilisé. Plus loin, sur la table de la LDH, des tonnes de documentation, et le jeu “On lâche rien”, présenté en son temps par ses auteurs, qui nous fait de l'œil. Présents aussi, l’UFAS-CGT, l’association Vivre et agir en Maurienne, qui lutte contre le projet ferroviaire Lyon-Turin, destructeur pour l’environnement, ou le stand d’SOS Méditerranée, revêtu d’une carte indiquant les derniers sauvetages effectués. « 67 personnes aujourd’hui même » nous indiquent les bénévoles.
En redescendant, nous croisons des étudiantes de l’école de journalisme de Grenoble, venues présenter leur magazine "Qui vive”, comme tous les ans, puis d'autres spectatrices, venues pour la première fois, entre amies. La première nous confie « J’ai passé une journée vraiment extraordinaire. J’ai approfondi des choses qu’on pense connaître, mais qu’on survole en réalité. » Comme elle, son amie est assez émue.
Alors que la projection du film de Pierre Jolivet “Les Algues Vertes” s’achève, nous croisons la journaliste Morgan Large. Elle voudrait préparer son intervention pour le débat qui le suit. C'est avec bonheur qu'on lui propose de s'installer à la table Au Poste.
Si le public est enthousiaste, il est peu nombreux. Si la presse mentionnera l'évènement dans les jours à venir, elle est absente des lieux. Le prix de l'indépendance, nous explique Catherine, co-fondatrice des Rencontres « c'est toujours difficile d'être visible quand on n'est pas un évènement institutionnel. Mais on ne peut défendre une telle cause sans être indépendants. »