Volet Bixente
Réalisateur
- person.id
1816- person.wp_legacy_id
14893- person.wp_legacy_link
- https://www.auposte.fr/invites/volet-bixente/
- page.id
2785- role(s)
- Invité
- first_name
- -
- last_name
- -
- portrait
- -
- qualifier
- convoqué
- pedigree
- Réalisateur
- website_url
- https://bixentevolet.blog/
- facebook_url
- -
- instagram_url
- https://www.instagram.com/bixentevolet/
- linkedin_url
- -
- bluesky_url
- -
- twitter_url
- -
- mastodon_url
- -
- twitch_url
- -
- youtube_url
- -
- tiktok_url
- -
- wikipedia_url
- -
- latest_publication_title
- -
- latest_publication_editor
- -
- latest_publication_url
- -
- latest_publication_year
- -
- latest_publication_isbn
- -
Bixente Volet, filmer contre l’extrême droite
Né le 20 octobre 2000, Bixente Volet a grandi au Mans, dans une famille de classe moyenne, petite bourgeoisie culturelle. Dans son entourage, on retrouve les nuances de la politique française : de la droite conservatrice d’un côté, des anarchistes de gauche de l’autre, une mère ballotée entre une gauche molle et parfois même l’extrême gauche. C’est dans ce bain contrasté qu’il se forge, dans un milieu où l’on discute, où les contradictions s’entrechoquent, et où se dessinent déjà les contours d’une conscience politique.
C’est son père qui lui transmet la passion du cinéma, et plus encore une culture visuelle large, exigeante. Très vite, au collège puis au lycée Bellevue, au Mans toujours, Bixente s’engouffre dans l’option cinéma. Ce lycée, qu’il décrit comme une « usine à gauchistes », joue un rôle central : c’est là qu’il tourne ses premiers films, quatre projets plus aboutis, un court-métrage et des mini-films. C’est aussi là, entre camarades, profs et ateliers, que se politise son regard.
Son engagement, il le dit et le répète : l’art n’est jamais neutre. Même une œuvre qui prétend ne rien dire d’autre que son sujet transmet une vision du monde. Pour lui, revendiquer un cinéma contre l’extrême droite n’est pas une option, c’est une nécessité. Dans ses interviews, il insiste : l’artiste qui fait semblant de s’abstraire du politique ment.
À 18, 19 ans, il franchit une frontière : l’immersion dans un groupe identitaire. Une infiltration de l’intérieur, quelques mois pour comprendre les codes, les rituels, les logiques de haine. Non pas un coup d’éclat pour s’en vanter, mais une méthode, une manière de nourrir ce qui deviendra plus tard son travail de cinéaste.
Cette enquête, il la poursuit pendant sept à huit ans. Fouiller les mouvances de l’extrême droite, comprendre leurs ressorts, les engrenages de la radicalisation. De cette matière sort Un roman national, premier long-métrage écrit, réalisé et porté à bout de bras. Une fiction radicale, frontale, qui ne distribue pas de morale mais met en scène la mécanique.
Le 5 juillet 2025, dans une longue interview filmée, il revient sur ce parcours de militant et de cinéaste. Le fil est clair : grandir dans un environnement politique contrasté, se former au cinéma au lycée Bellevue, comprendre que l’art est politique, et choisir d’utiliser la caméra comme une arme contre les extrêmes droites.
Le 10 août 2025 il est convoqué Au Poste, avec lui, nous avons regardé et commenté son film en direct.
Filmographie
Un roman national 2025
https://bixentevolet.blog/un-roman-national/
Film Youtube : https://youtu.be/QkoPQ8l0PA4
Élio contre l’humanité.2023
https://bixentevolet.blog/elio-contre-lhumanite/
Les excitants 2022
https://bixentevolet.blog/les-excitants/
Présence sur le web