Les Mutilé·e·s pour l’exemple | Bigui
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Bigui est un militant français, membre actif du collectif « Les Mutilé·e·s pour l’exemple », un regroupement de manifestant·e·s grièvement blessé·e·s par la police lors des mouvements sociaux et mobilisations en France. Il s’est fait connaître pour son engagement sans compromis contre les violences policières, et pour sa capacité à articuler témoignage personnel et critique politique plus large des dispositifs de maintien de l’ordre.
De son vrai prénom Guillaume (souvent abrégé en « Gui » puis « Bigui »), il a été gravement blessé à la main par une grenade de désencerclement lors d’une manifestation. Cette mutilation est devenue le point de départ d’un engagement militant plus structuré : rejoindre d’autres blessé·e·s pour faire entendre leur parole, souvent minimisée voire criminalisée dans l’espace public.
Issu d’un milieu populaire et politisé, il a longtemps participé à des luttes sociales et écologistes. Il raconte son rapport au militantisme comme une trajectoire faite d’entraide et de colère : celle d’avoir vu, selon ses mots, « les quartiers sacrifiés, la ZAD réprimée, les Gilets jaunes matraqués ». Sa propre blessure a transformé cette expérience en combat collectif : il refuse la posture de « victime » isolée, préférant revendiquer un statut de témoin et de « survivant » politique.
Bigui a été invité dans l’émission « Au Poste » animée par David Dufresne, afin d’y raconter son parcours, sa blessure, et l’histoire du collectif « Les Mutilé·e·s pour l’exemple ».
Était également présente Anne-Sophie Simpère, ancienne chargée de plaidoyer à Amnesty International.
Durant cette émission, il a expliqué le fonctionnement horizontal du collectif : pas de porte-parole unique, mais une coordination entre blessé·e·s, avocat·e·s et proches pour visibiliser les violences et exiger des changements dans la doctrine policière.
Il y a décrit le quotidien des mutilé·e·s : les opérations chirurgicales, les démarches administratives, les procès intentés pour obtenir réparation. Il a également insisté sur la nécessité de soutenir les nouvelles victimes, de documenter systématiquement les blessures et de refuser la banalisation de la violence d’État.
L’émission « Au Poste » a été un moment important pour la visibilité du collectif : la parole de Bigui, à la fois personnelle et collective, a permis de mieux comprendre la réalité des blessures infligées par le maintien de l’ordre en France.
Parutions
Le collectif « Les Mutilé·e·s pour l’exemple » auquel appartient Bigui a contribué à plusieurs ouvrages collectifs et interventions dans des documentaires :
https://www.lesmutilespourlexemple.fr/
« Désarmons-les » (collectif, éditions Libertalia, ISBN 978-2-9182-6938-8)
Présence dans des médias indépendants : Basta !, Reporterre, Mediapart (entretiens collectifs ou portraits)