10,00 € récoltés / objectif 30 000,00 € (0.03%) – 1 donateur·ice
  1. Loyer 1 900,00 € Studio, assurances, téléphonie, elec
  2. Gestion 900,00 € Comptabilité
  3. Transport 1 000,00 € Tournages extérieurs, transports invités, stands, hébergement
  4. Salaires 13 000,00 € 2 journalistes, 5 pigistes, 1 graphiste, 3 développeurs
  5. Divers 1 000,00 € Services en ligne, matériel, abonnements à la presse indépendante
  6. Projet 3 200,00 € Provision pour achat d'une AuposteMobile, camion pour lives itinérants
  7. Site 9 000,00 € Provision pour refonte du site
Pour défendre les libertés et nourrir le débat à gauche
Debout, micro ouvert, Au Poste retourne le réel Pour défendre les libertés et nourrir le débat à gauche Média 100% live créé par l'écrivain réalisateur David Dufresne Sans montage ni formatage

Aveline Paul

Journaliste

person.id
1000
person.wp_legacy_id
14535
person.wp_legacy_link
https://www.auposte.fr/invites/arret-sur-image-paul-aveline/
page.id
1969
role(s)
Invité
first_name
Aveline
last_name
Paul
portrait
-
qualifier
convoqué
pedigree
Journaliste
website_url
https://www.arretsurimages.net/equipe/paul-aveline
facebook_url
-
instagram_url
https://www.instagram.com/paul.vln/
linkedin_url
-
bluesky_url
-
twitter_url
https://x.com/paulaveline
mastodon_url
-
twitch_url
-
youtube_url
-
tiktok_url
-
wikipedia_url
-
latest_publication_title
-
latest_publication_editor
-
latest_publication_url
-
latest_publication_year
-
latest_publication_isbn
-

Concerts, prises de parole en ce mercredi de juillet 2024 , la société civile, un village média indépendants Au Poste en était, dans les coulisses, devant et sur la scène c’est là que nous avons rencontré Paul Aveline, .

Un événement dont voici l’appel : « Pour un Front démocratique contre l’extrême-droite Le pire nous fait face. Le Rassemblement national est au seuil du pouvoir. Son projet, fondé sur l’inégalité, la discrimination, le racisme et l’antisémitisme, piétine les valeurs de la République. Il menace notre démocratie.

Il ne court pas après les caméras. Il les allume. Pour montrer ce qu’on ne veut pas voir. Paul Aveline, né en 1995, est de cette génération qui n’a pas grandi avec la télé mais avec le soupçon. Un œil sur la matraque, l’autre sur la loi. À la frontière mouvante entre journalisme d’investigation, vidéo critique et éducation politique, il creuse, déplie, confronte. Il fait ce que beaucoup prétendent faire : informer en éveillant.

Formé dans les médias traditionnels — France Info d’abord, où il couvre les affaires de société et les coulisses politiques. Puis Le Monde, au sein des Décodeurs, où il affine sa rigueur, s’attaque aux chiffres tordus, aux narratifs bricolés. Il y apprend à traquer les failles dans le discours officiel. Mais ce format-là, trop étroit, ne suffit pas.

Il bifurque. Pas vers le confort éditorial, mais vers l’exigence : Blast, média indépendant, devient son point d’ancrage. Là, il lâche les formats courts pour des enquêtes longues. Il y ausculte la République sous tension : violences policières, lois antiterroristes, arsenal sécuritaire. Aveline ne commente pas, il expose. Il cite les rapports parlementaires, les arrêtés préfectoraux, les textes que les autres survolent. Il fait du bruit, mais à voix basse.

Sur YouTube, où il publie aussi en nom propre, et parfois sur Twitch, il prend le temps. De démonter une réforme. De dérouler une affaire. De poser la caméra au bon endroit, celui où l’angle mort devient révélation. Il parle lentement, pose chaque mot comme une pièce dans un jeu de stratégie. Ce n’est pas du storytelling, c’est de l’arpentage.

Pas d’esbroufe. Ni mise en scène militante, ni neutralité de façade. Il ne revendique pas l’objectivité — cette fiction qui permet souvent d’éviter de choisir son camp. Il revendique la méthode, la transparence, la contre-expertise. Il s’inscrit dans la lignée des trublions qui voient dans l’information un service public parallèle, à reconstruire sur les ruines du consensus mou.

Aveline, c’est aussi une gueule familière des médias critiques : Arrêt sur images, Le Média, Thinkerview, où il vient croiser les regards, jamais pour vendre un branding, toujours pour réfléchir. Il fait partie de ces journalistes pour qui l’enquête est une forme d’engagement, sans militantisme, mais avec conscience. Il veut comprendre les mécanismes, pas commenter les symptômes.

Aujourd’hui, il poursuit son travail avec la même exigence : documenter ce qui déborde des JT, archiver ce que les puissants voudraient fugace, relier les points entre surveillance, répression et storytelling d’État. Il ne se rêve pas lanceur d’alerte, mais veilleur d’angles morts, une parole posée dans un monde saturé de bruit. Une enquête en cours.

En tant qu'invité

Au Poste est mis à la disposition de tous selon les termes de la licence Creative Commons Attribution : Pas d’Utilisation commerciale - Partage dans les mêmes Conditions.